Étapes d'une psychothérapie PNL : Différence entre versions

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Nous pouvons distinguer 4 étapes dans une psychothérapie PNL.
 
Nous pouvons distinguer 4 étapes dans une psychothérapie PNL.
  
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==Qualité de relation==
 
La première étape sert à créer le contact. Rien n'est possible sans un minimum de qualité de relation. Pour les intervenants en PNL, le mimétisme verbal et non verbal (synchronisation) va favoriser la confiance que le client accepte de témoigner vis-à-vis du professionnel<ref>Genie Laborde, 1987, p. 39.</ref>. Il est important de garder un équilibre entre accompagner et guider<ref>Monique Esser, « La Programmation Neuro-Linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 386.</ref>.
 
La première étape sert à créer le contact. Rien n'est possible sans un minimum de qualité de relation. Pour les intervenants en PNL, le mimétisme verbal et non verbal (synchronisation) va favoriser la confiance que le client accepte de témoigner vis-à-vis du professionnel<ref>Genie Laborde, 1987, p. 39.</ref>. Il est important de garder un équilibre entre accompagner et guider<ref>Monique Esser, « La Programmation Neuro-Linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 386.</ref>.
  
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==Analyse du problème et de la demande==
 
La seconde étape consiste à cerner le problème et la demande. C'est l'analyse de l'« état présent » et de l'« état désiré »<ref>Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 383.</ref>. Le thérapeute PNL va chercher à comprendre la problématique du client en utilisant par exemple les trois premières étapes du modèle SCORE<ref>Modèle SCORE : Symptôme/Cause/Objectif/Ressources/Effets>SCORE</ref>, et en utilisant le méta-modèle. Puis, il s'agit d'affiner les objectifs, par le modèle des conditions de bonne formulation ainsi que par celui des niveaux logiques, en ayant en plus une attention aux redondances. Le thérapeute doit rechercher les informations pour comprendre son client et cela a déjà une action thérapeutique puisque cela nécessite pour ce dernier de questionner ses liens mentaux, ses associations, généralisations, omissions, objectifs. Le thérapeute doit aussi cerner l'étendue du problème sans se limiter à ce que le client décrivait au début de la thérapie. Enfin, il faudra évaluer le niveau de motivation, c'est-à-dire le désir du client à se changer.
 
La seconde étape consiste à cerner le problème et la demande. C'est l'analyse de l'« état présent » et de l'« état désiré »<ref>Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 383.</ref>. Le thérapeute PNL va chercher à comprendre la problématique du client en utilisant par exemple les trois premières étapes du modèle SCORE<ref>Modèle SCORE : Symptôme/Cause/Objectif/Ressources/Effets>SCORE</ref>, et en utilisant le méta-modèle. Puis, il s'agit d'affiner les objectifs, par le modèle des conditions de bonne formulation ainsi que par celui des niveaux logiques, en ayant en plus une attention aux redondances. Le thérapeute doit rechercher les informations pour comprendre son client et cela a déjà une action thérapeutique puisque cela nécessite pour ce dernier de questionner ses liens mentaux, ses associations, généralisations, omissions, objectifs. Le thérapeute doit aussi cerner l'étendue du problème sans se limiter à ce que le client décrivait au début de la thérapie. Enfin, il faudra évaluer le niveau de motivation, c'est-à-dire le désir du client à se changer.
  
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==Mobiliser les ressources==
 
La troisième étape correspond aux actions pour mobiliser les ressources pour changer. Lorsque le problème est bien cerné et que les objectifs sont bien clairs, il est question de guider le client pour qu'il mobilise des ressources internes suffisantes (passées, présentes, et à venir, c'est-à-dire imaginées, de la personne) pour changer ses représentations, donc son vécu et ses comportements ultérieurs. Deux approches sont possibles : changer directement le vécu subjectif (par la stratégie mentale, sous-modalités, etc.) ou utiliser des protocoles issus de l'observation de grands thérapeutes (comme la négociation entre parties, le recadrage en six points, le changement d'histoire de vie entre autres) ou encore une combinaison créative des techniques existantes<ref>Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 384.</ref>.
 
La troisième étape correspond aux actions pour mobiliser les ressources pour changer. Lorsque le problème est bien cerné et que les objectifs sont bien clairs, il est question de guider le client pour qu'il mobilise des ressources internes suffisantes (passées, présentes, et à venir, c'est-à-dire imaginées, de la personne) pour changer ses représentations, donc son vécu et ses comportements ultérieurs. Deux approches sont possibles : changer directement le vécu subjectif (par la stratégie mentale, sous-modalités, etc.) ou utiliser des protocoles issus de l'observation de grands thérapeutes (comme la négociation entre parties, le recadrage en six points, le changement d'histoire de vie entre autres) ou encore une combinaison créative des techniques existantes<ref>Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 384.</ref>.
  
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==Evaluation==
 
La quatrième étape est à mettre en relation avec l'évaluation. Celle-ci est continue. Le thérapeute recherche des informations sur l'amélioration ou non du problème soit par observation, soit par l'étude du discours du client, soit aussi en testant le changement dans la réalité<ref>Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 387.</ref>. Une attention particulière est donnée tout au long des entretiens à l'écologie du client, c'est-à-dire à s'assurer qu'il n'y ait pas d'effet négatif aux interventions<ref>Monique Esser, 2003, p. 68.</ref>.
 
La quatrième étape est à mettre en relation avec l'évaluation. Celle-ci est continue. Le thérapeute recherche des informations sur l'amélioration ou non du problème soit par observation, soit par l'étude du discours du client, soit aussi en testant le changement dans la réalité<ref>Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 387.</ref>. Une attention particulière est donnée tout au long des entretiens à l'écologie du client, c'est-à-dire à s'assurer qu'il n'y ait pas d'effet négatif aux interventions<ref>Monique Esser, 2003, p. 68.</ref>.
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==Lire aussi==
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* [[Psychothérapie Neuro-Linguistique]]
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* [[Types de techniques en PNL]]
  
 
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Version du 1 juillet 2020 à 15:58

Nous pouvons distinguer 4 étapes dans une psychothérapie PNL.

Qualité de relation

La première étape sert à créer le contact. Rien n'est possible sans un minimum de qualité de relation. Pour les intervenants en PNL, le mimétisme verbal et non verbal (synchronisation) va favoriser la confiance que le client accepte de témoigner vis-à-vis du professionnel[1]. Il est important de garder un équilibre entre accompagner et guider[2].

Analyse du problème et de la demande

La seconde étape consiste à cerner le problème et la demande. C'est l'analyse de l'« état présent » et de l'« état désiré »[3]. Le thérapeute PNL va chercher à comprendre la problématique du client en utilisant par exemple les trois premières étapes du modèle SCORE[4], et en utilisant le méta-modèle. Puis, il s'agit d'affiner les objectifs, par le modèle des conditions de bonne formulation ainsi que par celui des niveaux logiques, en ayant en plus une attention aux redondances. Le thérapeute doit rechercher les informations pour comprendre son client et cela a déjà une action thérapeutique puisque cela nécessite pour ce dernier de questionner ses liens mentaux, ses associations, généralisations, omissions, objectifs. Le thérapeute doit aussi cerner l'étendue du problème sans se limiter à ce que le client décrivait au début de la thérapie. Enfin, il faudra évaluer le niveau de motivation, c'est-à-dire le désir du client à se changer.

Mobiliser les ressources

La troisième étape correspond aux actions pour mobiliser les ressources pour changer. Lorsque le problème est bien cerné et que les objectifs sont bien clairs, il est question de guider le client pour qu'il mobilise des ressources internes suffisantes (passées, présentes, et à venir, c'est-à-dire imaginées, de la personne) pour changer ses représentations, donc son vécu et ses comportements ultérieurs. Deux approches sont possibles : changer directement le vécu subjectif (par la stratégie mentale, sous-modalités, etc.) ou utiliser des protocoles issus de l'observation de grands thérapeutes (comme la négociation entre parties, le recadrage en six points, le changement d'histoire de vie entre autres) ou encore une combinaison créative des techniques existantes[5].

Evaluation

La quatrième étape est à mettre en relation avec l'évaluation. Celle-ci est continue. Le thérapeute recherche des informations sur l'amélioration ou non du problème soit par observation, soit par l'étude du discours du client, soit aussi en testant le changement dans la réalité[6]. Une attention particulière est donnée tout au long des entretiens à l'écologie du client, c'est-à-dire à s'assurer qu'il n'y ait pas d'effet négatif aux interventions[7].

Lire aussi

Notes et références

  1. Genie Laborde, 1987, p. 39.
  2. Monique Esser, « La Programmation Neuro-Linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 386.
  3. Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 383.
  4. Modèle SCORE : Symptôme/Cause/Objectif/Ressources/Effets>SCORE
  5. Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 384.
  6. Monique Esser, « La Programmation neuro-linguistique » in Nicolas Durur et Michèle Gennart, 2002, p. 387.
  7. Monique Esser, 2003, p. 68.