Pour en finir avec les styles d’apprentissage par Alain Thiry : Différence entre versions

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Par Alain Thiry publié dans la revue "Métaphore".
 
Par Alain Thiry publié dans la revue "Métaphore".

Version du 23 mai 2020 à 10:36

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Par Alain Thiry publié dans la revue "Métaphore".

Les théories sur les styles d’apprentissage ont toujours été à la mode en pédagogie. Que ce soit la théorie d’Antoine de la Garanderie[1] avec la gestion mentale et la question : « Être ou ne pas être visuel ou auditif ? » Ou celle de Howard Gardner avec les intelligences multiples[2] : « Avez-vous une intelligence plus verbale, logique-mathématique, spatiale, musicale, kinesthésique, interpersonnelle, intrapersonnelle ou naturaliste ? » ou encore celle de David Kolb : « Préférez-vous une expérimentation ou une observation, concrète ou abstraite ? » ou simplement la vieille conception du cerveau gauche et du cerveau droit : « Global ou détail, analytique ou intuitif ? ». Toutes ces théories reposent sur la conception que chaque apprenant a une certaine préférence dans sa manière d’apprendre et donc que les enseignants devraient en tenir compte et s’y adapter. Le biais de cette conception est que la préférence pédagogique d’un apprenant n’est pas forcément la plus efficace et s’y adapter pourrait limiter cognitivement celui-ci. Par exemple, mettre une formule de mathématiques en musique (Gardner) permettra sûrement de la retenir mais jamais de la comprendre vraiment.

En PNL, nous pouvons mettre en corrélation ces styles d’apprentissage avec nos méta-programmes : visuel/auditif/kinesthésique, global/détail… Ce que nous savons à leur sujet, c’est qu’il est utile de tenir compte des méta-programmes de nos interlocuteurs pour favoriser une bonne communication, mais aussi qu’il peut être performant d’inviter, ensuite, certains de nos interlocuteurs à modifier leurs méta-programmes pour atteindre certains de leurs objectifs.

Par exemple, une modélisation PNL dans une classe au cours de mathématiques a mis au jour qu’une moitié du groupe d’enfants parvenait à démarrer la résolution de problème mais qu’en cours de réflexion, c’était la seconde partie de ce groupe qui prenait le « relais » et terminait la tâche et obtenait la bonne réponse ainsi que les bons points, alors que sans le début des premiers, ils n’y seraient pas arrivés. Le méta-programme identifié était « accord/désaccord ». Les intervenants PNListes ont mis les enfants par paires, mixant les deux sous-groupes, pour continuer pendant quelques semaines à travailler les problèmes. Après cette phase d’obligation à explorer avec un enfant « fonctionnant différemment », chaque enfant est devenu capable de commencer ET de terminer tous les problèmes. Apprendre à utiliser TOUS les méta-programmes augmente les capacités.

Tout réside dans la définition des causes des problèmes d’apprentissage. Est-ce dû à une préférence cognitive (méta-programme) ou plutôt à de mauvaises stratégies mentales ? Dans le premier cas, on demandera aux enseignants/formateurs de pouvoir s’adapter à tous les styles des apprenants présents ; dans le second, on enseignera aux apprenants les bonnes stratégies et on les entraînera à les utiliser dans toutes les disciplines. Si on prend l’exemple de la stratégie de mémorisation que Bandler a publié pour la première fois en 1979 dans son livre Frog into Princes, son utilisation dans une école primaire en Belgique, à toutes les heures de cours, avec une population d’enfants réputés incapables d’apprendre, permet de faire faire des dictées avec une exigence de réussite de 10/10 et chaque enfant y parvient grâce à cette stratégie PNL, alors qu’aucune autre école du pays n’oserait s’imposer cette exigence avec des enfants « normaux ». Aucune méthodologie utilisant les styles d’apprentissage ne pourrait permettre une telle réussite.

Favoriser la propagation de ces styles d’apprentissage participe au renforcement des limites des apprenants. Il serait plus utile de leurs apprendre les 4 grandes stratégies PNL d’apprentissage : compréhension, mémorisation, réflexion, expression.

Ne vous adaptez plus aux limites des enfants, apprenez-leur à apprendre.

Pour en savoir plus : Apprendre à apprendre avec la PNL, Alain Thiry, éd. De Boeck Supérieur, Bruxelles, 1995.

Notes et références

  1. La pédagogie PNL, Alain Thiry, éd. De Boeck Supérieur, 2014, p 100-103.
  2. Idem, p 93-94.