Structures de personnalité

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Les structures de personnalité sont un modèle issu de la psychologie classique qui cherche à faire des distinctions dans la psychologie de différentes types de personnalité. Elles sont décrites dans le DSM 5[1]. Freud avait commencé à les développer : les névroses (hystérie, obsessionnel, phobique, d'angoisse), les psychoses (autisme, schizophrènie, sénilité) et les perversions. Ensuite, se sont ajoutées celles de borderline, narcissique, paranoïde, anti-social, passif-agressif...

Tous les professionnels de la relation d'aire ont besoin de faire une distinction entre un patient qui reste dans la normalité et dont la structure de personnalité (il faut bien en avoir une) donne une coloration particulière à toutes ses cognitions, ses émotions et ses actes, et d'un autre côté un patient qui est dans la pathologie de sa personnalité et qui nécessite un psychiatre ou un psychologue clinicien. Dans le premier cas, par exemple, un coach peut accompagner cette personne en tenant compte de cette coloration ; dans le second, il doit l'orienter vers un psychothérapeute compétent, voire un psychiatre. La différence entre les deux n'est témoignée que par l'aspect exacerbé de leur personnalité.

Ces structures de personnalité ne sont pas forcément enseignées dans les centres de formation PNL. Tous ceux qui apprennent la PNL à des fins de développement personnel n'en ont pas forcément besoin ou envie. Néanmoins, ces distinctions sont indispensables à tous les professionnels de la relation d'aide, donc tous les professionnels de la PNL (psychothérapeutes, coach, formateurs...) Certains centres, voire des universités, organisent une formation à leur intention.

Une description simple pour pouvoir classer les gens n'a que peu d'intérêt. Ce qui est spécialement utile est de faire des liens avec un siècle d'observation des psychiatres et des psychologues pour pouvoir cerner ce qui les a fabriquées et ainsi pouvoir non seulement développer une empathie naturelle vis-à-vis d'eux, mais aussi être conscient de la spécificité de leurs besoins. Quand on sait ce qu'une personne a vécu pour en être là alors c'est plus facile pour comprendre (pas forcément accepter) ses attitudes du moment.

Le fait de cerner la structure de personnalité d'un client permet également d'adapter nos attitudes vis-à-vis de lui. Si son problème est de s'énerver dans une relation de couple, nos interventions seront différentes si la personne est par exemple : hystérique, borderline ou caractériel, car ces trois exemples correspondent à des besoins fondamentaux totalement différents[2].

Certains PNListes prétendent que nous n'avons pas besoin de ce savoir. Ils oublient que Bandler avait appris ces connaissances de base. Cela faisait parti de son savoir implicite, ce qui lui permettait de ne pas se tromper de direction dans ses interventions. La relation d'aide n'est pas réservée aux psychologues et aux psychiatres mais un certain bagage de base devrait être commun et les structures de personnalité en font partie.

Notes et références

  1. Le DSM est la référence mondiale pour la description de ces structures de personnalité et est destiné aux médecins et psychologues.
  2. En simplifiant probablement exagérément, l'hystérique cherche à attirer l'attention sur elle ; le borderline cherche à savoir si on va le rejeter ; le caractériel cherche seulement de la stimulation.