Un abord PNL de l'anxiété par Dr Richard Bolstad

De WikiPNL

Par Dr Richard Bolstad et Margot Hamblett.

Attention.png Cette page est une copie de sauvegarde d'un article particulièrement intéressant de PNL. L'objectif étant qu'il ne disparaisse pas et reste accessible malgré le temps. Le texte de cet article est la propriété de son auteur et ne peut être utilisé sans son accord et sous certaines conditions.

Cet article explore le potentiel d’efficacité des processus de la programmation neuro-linguistique (PNL) dans la modification des stratégies mentales qui conduisent à l'anxiété. L'anxiété est un état. Et les modèles les plus fondamentaux de la PNL (/Formations/les-fondamentaux-de-la-pnl.html) proposent une multitude d’options pour modifier un état en changeant la physiologie ou les représentations mentales internes. En nous appuyant sur les recherches actuelles concernant les possibilités d’agir sur l'anxiété, nous allons décrire les modalités sensorielles, les méta-programmes spécifiques et les stratégies associés à l'anxiété. Nous allons ensuite proposer des processus basés sur la PNL qui modifient ces stratégies, et montrer comment un professionnel de l’accompagnement formé à la PNL peut accompagner une personne anxieuse dans la création d’un style de vie plus opérationnel et plus satisfaisant.

Qu’est-ce que l’anxiété ?

La frénésie d’anxiété

Plus qu’aucun autre, l’anxiété est l’état émotionnel qui conduit le plus grand nombre de personnes au traitement psychiatrique (Beletsis, 1989, p264). L’anxiété est une cause de plainte majeure chez 33% des personnes qui consultent un médecin, et un pourcentage équivalent de l’ensemble de la population développe un « trouble anxieux cliniquement significatif » à un moment ou l’autre de sa vie (Barlow, Esler et Vitali, 1998, p 312).

Dans le manuel de psychiatrie DSM-IV (Association Américaine de Psychiatrie, 1994) l’anxiété est décrite de trois manières. Tout d’abord, l’anxiété prolongée est décrite en termes de symptômes tels que le sentiment d’être fébrile, fatigué, irritable, nerveux, de souffrir de tension musculaire, et d’être incapable de dormir ou de se concentrer. En second, les crises d’angoisse aiguës (attaques de panique) sont décrites sous forme de réactions encore plus intenses, avec le cœur qui s’emballe, une transpiration, des tremblements, des difficultés respiratoires, des douleurs abdominales et thoraciques, des nausées, des étourdissements et une peur intense (de la mort, de la folie ou de la perte de contrôle). Enfin, il est admis qu’un grand nombre de personnes souffrant de l'une des formes d'anxiété décrites ci-dessus, y font face d’une manière qui génère d’autres symptômes : la consommation d'alcool et de drogues, les réactions de dissociation extrêmes et involontaires, les troubles alimentaires, les rituels compulsifs, la violence ou autres comportements visant à éviter l'anxiété. Deux fois plus de femmes que d'hommes évoquent l'anxiété en tant que telle, ce qui semble liée à la préférence des hommes pour certains des comportements d’évitements (Barlow, Esler et Vitali, 1998, p 290).

Naturellement, une panoplie de médicaments tels que le Valium (diazépam) a été utilisée pour traiter l'anxiété. Il est difficile de prouver que les médicaments utilisés seuls, puissent réduire la fréquence et la gravité de l'anxiété, et on a pu constater que les utilisateurs ont présenté le même niveau de peur et d’évitement dans leur comportement après le traitement médicamenteux qu’avant (Franklin, 1996, p7). Comparés de manière répétée au diazépam et aux médicaments de la même famille, les processus de changement de la PNL ont cependant montré une plus grande efficacité (Barlow, Ester et Vitali, 1998, p 310). Malheureusement, la recherche d'une solution rapide (telle que peuvent le proposer les médicaments) fait partie implicitement de la nature même de l'anxiété. D'autre part, la psychothérapie à long terme entretient aussi la nature du problème, en créant de la dépendance (Beck et Emery, 1985, p 171). La PNL propose une démarche opérationnelle : des processus de changement à court terme qui rendent à la personne le contrôle de son propre état.

Dénominaliser l’anxiété

En commençant par définir l'anxiété comme un état, vous pouvez noter que les critères du DSM- IV concernant l'anxiété sont presque entièrement internes et kinesthésiques. Pourtant, lorsque le DSM-IV cherche un synonyme de l'anxiété, celui qu’il utilise est purement cognitif : «anticipation craintive». Ceci est important. L'anxiété est une réaction physique, et pourtant elle ne peut pas être générée sans la présence de certaines représentations internes construites (visuelles, auditives ou kinesthésiques) d'événements futurs "possibles". Une personne qui voit une araignée peut construire une gigantesque image interne d'une araignée rampant vers elle, puis ressentir la peur qui en résulte (synesthésie formulée par Vc\Ki ). Une autre personne peut créer le bruit d'un hall entier de personnes s’amusant bruyamment de son humiliation et sentir la peur liée à cette situation (Ac\Ki). Une autre peut créer le sentiment de glisser et tomber d’un endroit élevé, en le faisant si bien qu’elle se sent véritablement tomber et en ressentant la peur (Kc/Ki).

L'anxiété à plus long terme peut être maintenue par des stratégies qui ajoutent l'Auditif Digital dans le système sensoriel de représentation. Une personne peut imaginer échouer à un examen, s’auto-convaincre que ce serait terrible, et déclencher ainsi un sentiment croissant de panique à partir de ce qu’elle est en train de se raconter (Vc> Ad\Ki).

Les premiers effets de la synesthésie initiale peuvent également être réinjectés dans le système sensoriel. Une accélération du rythme cardiaque déclenchée par l’évocation de l'araignée peut conduire à l’éventualité d’une crise cardiaque, et donc à une augmentation du martèlement cardiaque (Vc\ Ki> Ad/ Ki). Une telle escalade de sensations physiques est la source des attaques de panique, contrairement à l’anxiété chronique.

Les déclencheurs kinesthésiques qui alimentent un cycle d’anxiété panique (par exemple Vc \ Ki> Ad\Ki) peuvent également être recadrés. Vous pouvez noter que le ressenti de malaise est le même que celui de "l’étourdissement" par excitation, le ressenti d’une respiration laborieuse ; le ressenti d’étourdissements est le même que celui qui est provoqué par une danse rapide ; de même le ressenti des bouffées de chaleur et de froid est comparable à celui qu’on peut avoir dans un sauna puis dans une piscine froide ; un engourdissement dans les mains ou la mâchoire dû à l’anxiété ressemble à la sensation d’avoir la main engourdie lorsqu’on s’appuie dessus pour regarder la télévision, et ainsi de suite (voir p 214 dans l'article de Russell Bourne "De la panique à la paix : Reconnaître le continuum" dans YAPKO ed, 1989).

Le monde du “Comme si”

Comment expliquer que les individus « souffrant » d’anxiété créent ces synesthésies pénibles ? Le thérapeute Ericksonien David Higgins (YAPKO, ed, 1989, p 245-263) souligne que nous vivons tous dans un monde du «Comme si». Pour agir, nous avons besoin de faire des suppositions sur ce qui va se passer. Ces suppositions sont toutes des « hallucinations », mais elles ont le potentiel de générer l'espoir ou la peur, le bonheur ou la douleur. C’est un processus d'auto-hypnose actif et continu, et potentiellement sain. En anticipant les défis à venir, nous mesurons l'importance de ces défis, et la solidité de nos ressources pour y répondre (Beck et Emery, p 3-53). Un certain niveau de peur est une évaluation réaliste du niveau de difficulté d’un défi considéré comme important, et cette peur mobilise utilement le corps pour faire face à ce défi, en augmentant le pouls et le rythme respiratoire, en mobilisant les muscles, etc. L'anxiété sévère est un trouble du processus du "Comme -si". La personne anxieuse (par opposition à la personne simplement effrayée de façon réaliste, par une menace réelle) va créer certaines «distorsions cognitives» (pour utiliser la terminologie PNL, ils font certains changements clés des sous-modalités/stratégies). Ce sont :

  1. La vision prioritaire du futur. En se focalisant exclusivement sur des événements futurs et en excluant ceux du présent et du passé, la personne est incapable d'accéder aux ressources de ses souvenirs, ou d’utiliser efficacement les ressources disponibles dans le présent. Une personne qui s’est adressée avec plaisir à un public de 1000 personnes la semaine précédente peut paniquer en pensant à renouveler l’expérience le lendemain.
  2. La vision prioritaire du danger. La personne accorde plus d'attention aux risques potentiels qu’aux sécurités potentielles. Elle utilise pour cela une « vision étroite » ainsi que ses analogues auditifs et kinesthésiques, focalisée sur les dangers (par exemple une personne ayant peur de parler en public peut se focaliser sur une seule personne en colère qui la regarde, et ne pas remarquer les personnes à côté qui sourient. Une personne ressentant une oppression thoracique peut y prêter trop d’attention à et spéculer sur sa cause au lieu de sentir la sensation agréable dans ses mains).
  3. L’association à ses représentations internes du danger. Ceci est la sous-modalité clé que l’on modifie dans l’approche PNL du traitement de la phobie (double dissociation V/K).
  4. L’augmentation de l’importance du danger. La personne anxieuse augmente des sous- modalités telles que la taille et la proximité de l'objet /la situation redoutée, de sorte que la menace semble plus grande que ses ressources. Elle diminue les sous-modalités de ses propres ressources et de ses souvenirs de réussite. La personne ayant peur de parler en public peut voir une salle pleine d'énormes yeux fixés sur elle, tandis qu’ils se rétractent dans le sol. Elle peut le faire en mode auditif digital (dialogue interne) en augmentant le pouvoir qu’à l'auditoire de la rejeter et de l’humilier.
  5. L’évaluation irréaliste des informations résultantes du point 4. Au lieu de classer les risques (par exemple : « Sur une échelle de 1 à 10, quel est le degré de risque ?»), la personne anxieuse aura tendance à agir comme si tout danger équivaut à un danger total. Les personnes souffrant d’une phobie de l'avion, peuvent par exemple estimer en temps normal que le risque de subir des préjudices durant un vol est d’un sur un million (1/1000,000). Au moment où l'avion décolle ils peuvent l’estimer à 50/50, et lorsqu’il y a une légère turbulence, ils l’estiment à 100/1 en faveur d'un crash (Beck et Emery, 1985, p 128). Ils peuvent alors mettre en jeu une série de croyances sur ce qui « doit se produire » dans de telles situations (par exemple, «Il faut que je sorte d’ici», « Je dois prendre mes pilules»). Un autre ensemble de croyances identiques peut impliquer l'estimation de l'importance de ce que les autres pensent d'eux et de leurs réactions. Le fait de faire quelque chose d'embarrassant en public peut être estimé comme susceptible d'entraîner des conséquences physiques chaque jour des soixante prochaines années. Ainsi, dans l'état d'anxiété, la personne génère tout un ensemble de croyances auxquelles elle réagit, en termes PNL, une incongruité séquentielle.
  6. Une absence de conscience d’être associé à la cause. Les synesthésies sont accessibles à tous les êtres humains. La personne anxieuse les utilise plus fréquemment et avec moins d’attention consciente, ce qui la pousse à croire que ses ressentis lui tombent simplement dessus, ou sont causés par l’environnement. Elle n’a pas conscience que ses ressentis résultent de sa focalisation sur les représentations du danger.
  7. L’activation physiologique. La personne anxieuse agit de différentes manières pour activer sa physiologie. Elle se préoccupe de son inspiration plutôt que de son expiration. Elle marche et se déplace plus, et accorde souvent moins de temps à son sommeil que d'autres individus. Elle respire principalement par sa narine dominante (Rossi, 1996, p 171-2). Ernest Rossi souligne que cela est dû au fait que l’individu reste de façon prolongée en phase d’alerte du cycle normal repos-activité. Quand l’anxiété atteint un pic à certains moments de la journée, Rossi suggère que cela indique un cycle de repos dégradé qui atteint à cet instant un niveau critique.

Anxiété et dépression

Dans un précédent article, nous avons évoqué l’approche PNL (/Formations/institut-repere-une- definition-de-la-pnl-programmation-neurolinguistique-sources-et-finalites-de-la-pnl.html) des troubles dépressifs. Une personne peut mettre en place des stratégies qui génèrent à la fois de l'anxiété et des épisodes dépressifs. Dans les deux cas, cela implique que la personne fait un tri négatif des informations, et s’associe à des expériences désagréables. Toutefois, les deux ensembles de choix sont différents, et il peut être utile de les distinguer avant de s’intéresser à la manière de résoudre l'anxiété.

Dans le cas de la dépression, l'accent est mis sur les expériences du passé – les échecs, pertes et défaites qui ont déjà eu lieu et ce sont donc des faits fixes. La personne déprimée peut même ne pas avoir de ligne de temps avec un futur à propos duquel s’inquiéter, et encore moins disposer des objectifs sur cette ligne de temps. Leurs commentaires sur la vie et sur eux-mêmes reposent sur un style d’explication « en généralisation permanente » («Moi et les choses sont de cette façon ; Ceci est la façon dont je suis et dont les choses sont ; Tout est comme ça, et tout restera toujours comme ça »). La personne déprimée porte naturellement peu d'intérêt à la réalisation de quoi que ce soit, parce qu’elle s’attend à un échec (« Quel en est l’intérêt, cela ne peut que m’amener à l’endroit où j’arrive toujours - Nulle part »). Ils peuvent reprendre espoir à propos de tâches spécifiques (puis utiliser les modèles que nous appelons l’anxiété), mais généralement la personne déprimée a renoncé à essayer de réaliser quoi que ce soit, afin d'éviter le genre de douleur que la personne anxieuse fuit.

Chez la personne anxieuse, l'accent est mis sur les expériences du futur, avec de potentielles défaites, échecs et pertes. La personne anxieuse considère ces catastrophes comme évitables dans la mesure où elle arrive à échapper d’une certaine manière aux événements redoutés. Leur style d'explication est donc plus provisoire, plus conditionnel, et plus axé sur des événements particuliers («Si j’arrive à éviter les ascenseurs/ les foules / la pensée de la mort, alors je pourrais peut être échapper à cette terreur»). La personne anxieuse a donc des objectifs, mais elle se perçoit comme incapable de les atteindre. Elle craint l'échec. La personne anxieuse ne renonce pas à tout faire (sauf si son anxiété la conduit en fin de compte à la dépression), mais renonce seulement à faire ce qui lui fait peur (les déclencheurs de son anxiété).

Comment mettre un terme à l’anxiété ?

Cette question est plus intéressante qu’il n’y paraît. L’anxiété elle-même est motivée par les tentatives d’évitement des conséquences redoutées. La solution «simple» à l'anxiété, par exemple dans le cas d’une phobie des araignées, semble être de ne jamais penser aux araignées ni entrer en contact avec tout ce qui touche aux araignées. Pour une personne anxieuse de la perte de maîtrise de soi, la solution "simple" serait d’éviter toute situation qui pourrait entraîner la moindre perte de maîtrise de soi. Ce sont bien sûr des objectifs impossibles à atteindre, mais de nombreuses personnes souffrant d'anxiété se cramponnent à ces solutions illusoires, qui prennent la forme de médicaments, distractions, styles de vie totalement organisés autour de leurs peurs ou de relations de dépendances si fortes que l’autre personne ne peut jamais se trouver hors de leur champ de vision ou hors d’atteinte. Ce qu’on appelle généralement le « bénéfice secondaire » (les avantages accidentels que le problème va apporter à la vie de la personne, en termes de sympathie, d’évitement des difficultés, etc.) est en réalité un gain primaire dans les conditions d'anxiété. C’est souvent l’objectif immédiat de la personne anxieuse.

En tant que professionnel de l’accompagnement utilisant l’approche PNL (/Formations/parcours- de-formation-programmation-neuro-linguistique-pnl.html), il doit être clair pour vous que votre rôle n’est pas de créer de telles solutions illusoires. Un exemple de solution illusoire serait de présenter la PNL comme une série d'outils susceptibles de résoudre automatiquement le problème de la personne, peu importe ce qu’ils font. Un autre exemple serait de proposer d'être l’unique système de survie de la personne («Vous pouvez m’appeler à n’importe quel moment ! »). Être un «magicien» peut être très satisfaisant, mais cette satisfaction est bien faible en comparaison de la joie de donner à la personne anxieuse le pouvoir d'apprendre sa propre magie. Votre rôle est alors d'être une sorte de coach ou de consultant.

La personne anxieuse fait appel à vous pour obtenir des conseils et un soutien dans la mise en oeuvre d’un plan d’action qui va changer sa vie. Ce qui nécessite une relation de collaboration, dans laquelle elle n’aura pas seulement besoin d’ «essayer», mais aussi de vivre par l’expérience, les conseils que vous donnez. Nous n’avons aucun moyen magique de résoudre ses problèmes. Mais si elle fait ce que nous lui proposons, nous croyons qu’elle fera l’expérience du changement. C’est le type d’accord que ferait un consultant dans le cadre d’une entreprise. Nous disons souvent que «La PNL ne fonctionne pas. C’est vous qui fonctionnez ... La PNL explique simplement parfaitement comment vous travaillez ». C’est donc un accord à durée limitée, et il est important d’établir un contrat au début sur le nombre de séances (deux ou quatre séances dans la plupart des cas).

Ce qui signifie que si nous ne sommes pas sollicités en tant que consultant (coach, thérapeute... etc), nous devons l'accepter. Nous ne devons pas tenter de «vendre nos services ». En pratique cela devient important si nous sommes amenés à suggérer une tâche (comme demander à la personne, à la fin de chaque journée, d’identifier trois choses qu’elle a accompli ce jour-là) et que la personne n’effectue pas véritablement la tâche. Dans ce cas-là, nous ne continuons pas à suggérer des tâches dans l'espoir d’en « trouver une qui fonctionne ». Dans cette situation, nous allons plutôt explorer avec la personne ce qu’elle fait à la place de la tâche, et l’aider à découvrir comment elle fait pour obtenir les résultats dont elle se plaint.

Pour modifier les « distorsions cognitives » de l’anxiété, cinq catégories d’outils PNL sont proposées ci-dessous. Les outils PNL visent à :

  1. Recadrer l’anxiété et ses symptômes
  2. Accéder aux Ressources/ Solutions
  3. Enseigner la Transe et mettre en place des ancrages de relaxation
  4. Modifier les sous-modalités
  5. Créer plus de croyances intégrées

Recadrer l’anxiété et ses symptômes

Souligner la valeur des réactions de peur « normales » et d’expliquer la structure du problème de l’anxiété comme étant générée par les distorsions perceptives et les synesthésies. L'anxiété doit tout simplement être considérée comme un signal que la personne a besoin d'identifier, puis d'ajuster ses perceptions de la situation, et de se comporter différemment.

Découvrir les déclencheurs que la personne utilise pour générer l'anxiété, et trouver quelles sont les distorsions des sous-modalités qui augmentent l’importance de la menace. Nous avons traité a de nombreuses occasions la peur de parler en public, en aidant simplement la personne à réaliser que l'image qu’elle avait dans son mental était focalisée de façon étroite sur l’assemblée, et que dans cette image les yeux du public étaient déformés et agrandis par rapport à leur taille habituelle. Une fois que la personne accède à ses déclencheurs, elle peut souvent trouver les moyens de les changer directement sans autre explication. Les évaluations irréalistes réalisées par la personne peuvent être vérifiées à ce moment-là (Les croyances résilientes nécessiteront quelques-unes des techniques plus avancées, mais une personne angoissée par toutes les choses qui « doivent être faites immédiatement » peut-être curieuse de découvrir qu’elle a évalué son besoin de façon incorrecte).

Une façon ludique de produire des changements de sous-modalités, même à ce stade initial d’exploration, est d'utiliser l'intervention que fait Richard Bandler dans le livre « Magie en action » (1984 p1-31). En travaillant avec Susan, une femme qui éprouve de la panique quand sa famille rentre tard à la maison, Bandler explique (1984, p.9), « Mettons que je prenne votre place au cours d’une journée. L’une des tâches que je devrais effectuer serait alors de paniquer à votre place si quelqu’un est en retard. Que dois-je faire dans ma tête pour éprouver cette panique ? » Susan répond: « Vous commencez à vous dire des phrases comme ... » et Richard interrompt, «Je dois me parler à moi-même ». Elle poursuit: « ... Untel et untel sont en retard, regarde, ils ne sont pas là. Cela signifie qu'ils peuvent ne jamais venir ». Bandler demande : « Est-ce que je dis cela avec une voix au ton ordinaire ? » Ce modèle a été construit par Tad James et appelé « Les niveaux logiques de la thérapie ». James souligne qu’en faisant ainsi, Bandler a réalisé, par des présupposés linguistiques, un certain nombre de recadrages :

  • Susan accepte qu’elle est elle-même la cause de la panique : elle en est «la cause ».
  • Susan accepte que faire cela puisse nécessiter une stratégie spécifique.
  • Susan accepte qu’elle soit suffisamment experte pour enseigner à Bandler comment mettre en place cette stratégie.
  • Susan décrit le processus à la deuxième personne, comme si quelqu’un d’autre le faisait. Afin de pouvoir répondre à la dernière question de Bandler, Susan est obligée de considérer ce qui se passerait si elle utilisait sa stratégie de façon différente de celle habituellement utilisée.
  • Susan s’entraîne donc à une nouvelle stratégie.

Les déclencheurs kinesthésiques qui alimentent un cycle de panique (ex Vc/Ki .Ad/Ki) peuvent également être recadrés. Vous pouvez par exemple faire remarquer que le sentiment de malaise est le même que celui de "l’étourdissement" par l'excitation, que le sentiment d’une respiration laborieuse et d’un étourdissement est le même que celui obtenu lors d’une danse rapide, que la sensation de bouffées de chaleur et de froid est comparable à celle obtenue dans un sauna puis dans une piscine froide, qu’un engourdissement des mains ou de la mâchoire dû à l’anxiété ressemble à ce qui se passe lorsqu’on s’appuie dessus pour regarder la télévision,..etc. (voir p 214 dans l'article de Russell Bourne "De la panique à la paix: Reconnaître le continuum "dans YAPKO ed, 1989).

Accéder aux ressources/ solutions

Aider les personnes à identifier et à construire des expériences-ressources internes pour gérer les situations qu’elles ont trouvées difficiles. La personne anxieuse se focalise en premier sur le danger, et lorsqu’on lui demande de trouver une expérience ressource, elle retrouve souvent à la place des ressources, les moments vécus les plus effrayants et ou les plus difficiles. Il est important de lui faire découvrir qu’elle fait sans cesse appel au même schéma cognitif (un méta- programme « S’éloigner de ») de recherche d’informations et que cela peut être changé par de simples répétitions. Trois types de questions axées sur la solution peuvent être utilisées pour identifier ces moments. (Chevalier, 1995).

1. Demander la description de son objectif à la personne

« Qu’est-ce qui doit avoir changé à la suite de notre conversation ? »
« Que voulez-vous accomplir ? »
« Qu’est-ce qui devrait vous arriver pour que vous sentiez que ce problème est résolu ? » « Comment saurez-vous que ce problème est résolu? »
« Lorsque ce problème sera résolu que serez-vous en train de faire et que ressentirez-vous ?»

2. S’enquérir des moments où le problème n’est pas présent (les exceptions) Par exemple :

« Quand avez-vous remarqué que le problème n’était pas aussi difficile à vivre que d’habitude ? »
« Que se passait-il à ce moment-là ? Que faisiez-vous de différent ? »

3. S’il n’y a pas d’exception, alors demandez d’hypothétiques exceptions en utilisant la question “miracle” :

« Imaginez qu’une nuit il y ait un miracle pendant que vous dormez, et que le problème soit résolu. Comme vous dormez, vous ne savez pas qu’un miracle a eu lieu ou que votre problème est résolu. Que pensez-vous remarquer de différent le lendemain matin qui vous indiquerait que le problème est résolu ? »
Après la question miracle, vous pouvez poser des questions complémentaires comme :
« Qu’est-ce que les gens autour de vous remarqueraient de différent à propos de vous ? » « Qu’est-ce que les personnes autour de vous feraient alors différemment ? »
« De quoi auriez-vous besoin pour faire comme si ce miracle était réellement advenu ? »

Demandez au client de se poser des questions centrées sur la solution dans leur vie quotidienne. Avant de se lever le matin, il doit se demander : « Quelles sont trois choses qui d’avance m’enthousiasment aujourd’hui ? » Lorsqu’il se couche le soir il doit se demander: « Quelles sont trois choses accomplies aujourd’hui ? » La puissance de ces questions est extraordinaire.

Enseigner la transe et mettre en place des ancrages de relaxation

Une manière simple de créer des ressources est d’apprendre à la personne à se détendre physiologiquement. Ce qui consiste à lui montrer comment réellement arrêter de raidir ses groupes musculaires, prêter attention au souffle qu’elle expire plutôt qu’au souffle qu’elle inspire, respirer par la narine non-dominante (Rossi, 1996, p 171-2) et focaliser son mental sur une image interne agréable. Le but est d'enseigner à la personne à entrer en transe d’elle-même, en utilisant des ancrages qu’elle contrôle. Ces ancrages peuvent être mis en place par la personne au cours de la thérapie. Par exemple, en travaillant avec des étudiants qui appréhendent les examens, nous avons souvent résolu le problème de façon définitive en induisant une transe, en guidant la personne à effectuer un ancrage gestuel de sa main non-dominante (qui est libre quand elle écrit) et en testant l'ancre par la suite. La personne utilise ensuite l'ancre pendant l'examen et signale la plupart du temps que cet examen a été « l'examen le plus détendu que j'ai eu de ma vie ».

Bien entendu, de nombreux clients anxieux disent qu’après une induction de transe initiale de 15 minutes, ils se sentent "plus relaxé qu’ils ne l’on jamais été". Mais pour eux, c’est seulement un début, parce que la personne doit également être engagée à utiliser ce processus de façon régulière. Et, comme le souligne Ernest Rossi (Rossi, 1996, p 279-313), l’utiliser de façon régulière signifie le faire plusieurs fois par jour, de façon à rétablir un cycle naturel de repos ultradien. Comme Rossi, nous avons constaté que de nombreux clients anxieux n’avaient plus de problème s’ils s’arrangeaient pour se reposer pendant 10 minutes toutes les 90 minutes, couchés sur leur côté dominant (ouvrant ainsi la narine non dominante).

Modifier les sous-modalités

Il ne fait aucun doute que les techniques de changement des sous-modalités nous apportent une flexibilité phénoménale pour éliminer les déclencheurs de l'anxiété. Nous avons déjà évoqué la modification des sous-modalités d'une expérience de sorte à ce qu'elle soit codée de façon plus acceptable par le sujet (par exemple, de façon à ce que les yeux des personnes du public, facteur d’anxiété, soient de taille normale). D'autres changements de sous-modalités peuvent être utilisés pour faire cela avec élégance. Dans le livre « La magie en action », Bandler utilise un swish visuel pour mettre fin à la panique d'une femme craignant que sa famille meurt dans un accident, et utilise aussi chez une femme une dissociation d’un traumatisme pour en résoudre l’agoraphobie. Des variantes de ces processus ont également été utilisés en dehors du champ de la PNL par des psychologues cognitifs (voir Beck et Emery, 1985, p 215-231) et des thérapeutes Ericksoniens (voir Russell Bourne dans YAPKO ed, 1989, p 217)

Selon notre expérience, changer simplement la perspective temporelle d’une sous-modalité peut résoudre la plupart des situations d’anxiété (ex: examens). Souvenez-vous que la personne anxieuse regarde en direction du futur. Tad James utilise cette donnée dans cette technique issue de la Thérapie de la Ligne du Temps. "Si vous le voulez bien, j’aimerais que vous pensiez a un évènement qui vous angoisse ou vous fait peur. Lorsque vous en avez un, j’aimerais que vous flottiez à nouveau au-dessus de votre ligne du temps. Allez dans le futur, une minute après l’accomplissement de l’évènement qui vous effrayait (bien entendu, faîtes en sorte que cet évènement se termine de la façon dont vous le souhaitez.) Puis, je voudrais que vous vous retourniez et regardiez vers le présent. Où est passée l’anxiété maintenant ? Remarquez comme vous avez du plaisir. La peur et l’anxiété n’ont pas d’existence en dehors du temps".

Le traitement des traumatismes par la dissociation est l’intervention PNL sur la panique la mieux (voir Einspruch, Allen, Dennholz, Mann, Kosiey, McCleod et Muss ci-dessous pour des exemples). Nous avons enseigné ce processus à des psychiatres à Sarajevo pour l’utiliser sur des survivants de l'une des plus horribles guerres de l'histoire. Margot a guidé une femme souffrant de traumatisme dans une dissociation se rapportant à toute l'expérience de la guerre. Cette femme a commencé les larmes aux yeux, en disant en anglais : «Je déteste la guerre ! Et je déteste en parler ! » Elle disait avoir fait des cauchemars chaque nuit depuis la guerre. Pour elle, les sons étaient des ancres puissantes, et le bruit des explosions déclenchait chez elle une panique incontrôlable. La semaine précédente, on avait organisé un feu d'artifice à Sarajevo. De façon rationnelle, elle savait qu'elle était en sécurité, mais sa panique l’a ramené directement à une situation de guerre. Elle a couru dans une maison voisine et s’est cachée au sous-sol jusqu'à la fin du spectacle. Après avoir tenté, sans succès, de lui expliquer le processus du traumatisme (sa connaissance de l'anglais était limitée), Margot lui a simplement demandé d'imaginer qu’elle était dans une salle de cinéma et a démarré le processus. Son film s’est déroulé, sur une période de 3 ans, du temps qui a précédé la guerre au temps qui a suivi la fin de la guerre. Puis Margot lui a demandé de penser aux feux d'artifice et de se demander comment elle se sentait à présent par rapport à cela. Elle a ri. Ensuite, Margot lui a demandé de se rappeler quelques-uns des pires moments de la guerre, et de vérifier comment elle se sentait. Elle a regardé devant elle d’un air hébété. « Alors c'est comment? » avons-nous vérifié. « Eh bien, a-t-elle dit avec le sourire, je vois les images, et c’est comme si elles étaient là-bas au loin, et moi ici ». L’ensemble du processus avait nécessité vingt minutes.

Installer des croyances plus intégrées

Les réactions d’anxiété et de panique ne sont pas congruentes avec la vie d’une personne. Elles sont, en termes PNL, la résultante de « parties ». C’est comme si la partie de la personne qui a le contrôle dans les moments de panique et d’anxiété avait ses propres intentions, ses propres croyances et ses propres choix de comportements, tous très différents des intentions, croyances et choix que la personne a lorsqu’elle est plus calme. Il n’y a par exemple aucune raison qu’un adulte, homme ou femme, ait peur d’un ascenseur. Pourtant, la personne souffrant de la phobie des ascenseurs s’en approche et réagit avec un ensemble de croyances sur ce qui pourrait survenir et sans avoir accès à des compétences habituellement disponibles.

De nombreuses techniques permettent la circulation d’informations de certaines aires du cerveau vers celles où l’anxiété est générée. Une des plus simples est l’Intégrateur des Mouvements Oculaires (Andreas, 1992, p 9-11) dans laquelle la personne accède à son souvenir d'une situation d'anxiété (visuelle, auditive et kinesthésique) et suit les mouvements des doigts du praticien tandis qu’ils se déplacent d'un côté du visage du client à l'autre, horizontalement, verticalement et obliquement. Une technique similaire est présentée en dehors de la PNL sous le nom d’EMDR (Shapiro, 1995). Francine Shapiro explique : «Une des manières les plus simples de décrire les effets de l’EMDR est de dire que l'événement-cible est demeuré non traité car les réactions biochimiques immédiates au traumatisme l’ont laissé isolé dans un état d’immobilité neurobiologique. Lorsque le client suit un doigt mobile ou se concentre sur un tapotement de la main, un ton de voix, ou même un point fixe sur le mur, le traitement de l'information active est lancé pour s’occuper du stimulus immédiat ». En d'autres termes, votre cerveau sait comment résoudre des problèmes dès lors que vous accédez simultanément aux deux hémisphères. Selon notre expérience, même des personnes très anxieuses peuvent apprendre à traiter leurs propres problèmes en utilisant une variante de la technique, comme jongler tout en accédant aux déclencheurs de l’anxiété.

De nombreuses autres techniques PNL peuvent provoquer l’intégration en commençant par les comportements de la “partie” active durant l’anxiété, puis en approfondissant pour accéder aux ressources globales de la neurologie. L’une d’entre elles est la technique de backtracking (Hall et Bodenhamer, 1997, p 35) dans laquelle vous commencez avec la pensée auditive digitale irrationnelle, puis posez de manière répétitive la question suivante : « Et derrière cette pensée qui navigue dans votre esprit il y a une autre pensée... Donc, en vous autorisant à remarquer cela, quelle pensée plus profonde trouvez-vous derrière ? » Notre propre version de ce processus se nomme les états « Ascendants » (Bolstad, 1998, 17) dans lesquels la personne se concentre sur l’expérience kinesthésique de l’anxiété et où nous demandons de façon répétitive : Etes-vous conscient de cela, qu’est ce qui apparaît à un niveau plus profond ? Nous avons également utilisé cela comme traitement de l’anxiété en une session.

Dans les techniques d’intégration on trouve celles de la Transformation Essentielle (Andreas, 1992, p 3-5) et l’Intégration des Parties. Dans ces techniques, la personne identifie l’intention positive des comportements problématiques et demande ensuite à plusieurs reprises : « Et si vous avez obtenu pleinement et complètement cette intention, quelle chose plus importante encore obtenez-vous ? » La technique Générateur d’Estime de notre collègue Lynn Timpany combine cela avec l'installation d'une nouvelle stratégie auditive et digitale pour ceux qui ont une voix interne auto-critique. La nouvelle stratégie de Lynn commence avec les anciens déclencheurs de la voix critique, puis demande à la personne de dire une phrase clé d'interruption (comme "Pense Positif !» ou «Hé attends! »), puis lui fait dire quelque chose de plus ressourçant pour eux- mêmes, et enfin les pousse à se féliciter eux-mêmes et à s’attribuer un ressenti positif sur la façon dont ils ont changé leur façon de penser. Lynn demande à la personne de reproduire cette séquence avec tous les exemples dont elle peut se rappeler, pendant qu’elle les enchaîne manuellement sur les genoux. L’utilisation de cette technique avant d’amener les gens à faire des présentations de groupe dans notre parcours de Maitre Praticien a résolu la plupart des problèmes d'anxiété que nous avions l’habitude de gérer.

Résumé

L'anxiété est l'état indésirable le plus fréquent en psychothérapie, et il est provoqué par des synesthésies qui ont pour sources des représentations de futurs dangers potentiels, et qui activent des réponses kinesthésiques inconfortables. La personne anxieuse se focalise en priorité sur les futurs dangers potentiels, s’associe avec eux, et exagère leurs sous-modalités. Il en résulte des évaluations irréalistes du danger, et le sentiment que l’état émotionnel de la personne est hors de leur contrôle. En utilisant notre modèle de thérapie RESOLVE (/Non-categorise/le-modele-resolve- 2.html) (Bolstad et Hamblett, 1998, p 107-108), nous pourrions résumer ainsi les réactions que nous avons trouvé efficaces : l'acronyme RESOLVE signifie Resourceful state for the Practitioner; Establish rapport; Specify outcome; Open up model of world; Leading to desired state; Verify change; Ecological exit

Etat Ressource :

  • Etablir une relation de collaboration et consultative plutôt qu’une relation de dépendance ou “magique”.

Etablir le Rapport

  • Prendre en compte la difficulté de la personne.
  • Evaluer et ajuster les méta-programmes (En particulier "Aller vers" versus "S’éloigner de", Orientation temporelle, Association-Dissociation) et l’excitation de la physiologie.

Spécifier les Objectifs

  • Définir un contrat d’aide limité dans le temps avec des objectifs précis.
  • Induire l’espoir d’un changement et expliquer la nécessité de mener à bien les tâches chez soi.

Ouvrir le modèle du monde du client

  • Apprendre au sujet la structure de l’anxiété et découvrir les déclencheurs qu’elle utilise. Démontrer leur pouvoir en utilisant les « Niveaux logiques de la Thérapie ».
  • Recadrer l’anxiété et ses symptômes physiques comme pouvant être sous le contrôle du sujet.
  • Faire émerger des ressources à l’aide de questions centrées sur les solutions.

Lead (Mener) vers l’état désiré

  • Pratiquer et enseigner la relaxation physiologique, en incluant le contrôle de la respiration et des muscles.
  • Mettre en place des ancrages de détente
  • Modifier les sous-modalités des déclencheurs en utilisant la technique des swichs standards.
  • Utiliser la dissociation VK sur l’ensemble des déclencheurs.
  • Apprendre au sujet comment modifier sa perception du temps en regardant en arrière depuis le futur.
  • Apprendre à la personne l’Intégrateur des Mouvements des Yeux ou une variante comme le jonglage.
  • Utiliser des techniques qui aboutissent à des états essentiels. (Mind Backtracking, Ascending States, Core Transformation‒2, Intégration des parties).
  • Utiliser si besoin le changement les modèles de changement de croyances ou d’installation de stratégie pour mettre en place une nouvelle organisation des réactions.

Vérifier le Changement

  • Apprendre à la personne à profiter de sa nouvelle capacité à se détendre.

Ecologie de la sortie

  • Utiliser la nouvelle perspective pour que la personne puisse observer les changement du présent à partir d’une position du futur.

Bibliographie

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  • Yapko, M.D. ed Brief Therapy Approaches to Treating Anxiety and Depression, Brunner/Mazel, New York, 1989

Richard Bolstad

Richard Bolstad est un formateur, auteur, psychothérapeute, et membre de l’Association des Psychothérapeutes de Nouvelle Zélande. Avec son associée Julia Kurusheva, il dirige un institut de formation PNL en Nouvelle Zélande « Transformations (http://www.transformations.net.nz/)». IL enseigne dans de nombreux pays (Nouvelle Zélande, Asie, USA) des formations PNL certifiantes, la résolution des conflits et des modèles de PNL liés à la spiritualité. Il est spécialisé dans l’enseignement des techniques PNL dans des situations de traumatismes majeurs dus à des catastrophes naturelles (Tsunami japonais de 2011, tsunami de 2009 à Samoa, le tremblement de terre en Nouvelle Zélande en 2011) ou des conflits armés (Bosnie Herzégovie en 1990). En tant qu’infirmier et formateur dans le domaine de la santé, Richard a eu l’occasion d’expérimenter ce qu’il pratique dans toutes les situations imaginables, dans les situations multiculturelles dans lesquels la psychothérapie et la PNL sont habituellement exclues. Il est le développeur du modèle RESOLVE (http://www.transformations.net.nz/trancescript/the-resolve-model.html)et l’auteur de nombreux ouvrages sur la PNL. Le Dr Richard Bolstad peut être contacté à PO Box 35111, Browns Bay, Auckland, New Zealand, Phone/Fax: +64-9-478-4895 E-mail: learn@transformations.net.nz (mailto:learn@transformations.net.nz) Website: http://www.transformations.net.nz (http://www.transformations.net.nz)