Stratégie de Freud : Différence entre versions

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'''Présentation et explication'''
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La [[méta-stratégie]] de Freud, telle que décrite dans l'ouvrage de [[Robert Dilts]], provient de ses recherches en hypnose, hystérie et langage qu’il a appliquées à son approche psycho-analytique.
  
La méta-stratégie (cf. page connexe) ou épistémologie - de Freud provient de ses recherches en hypnose, en hystérie et en langage qu’il a appliquées à son approche psycho-analytique.
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Basant son approche sur la triade : ''activités inconscientes - symptômes langage'', Freud a imaginé que celle-ci se retrouvait dans les processus créatifs. C’est ainsi qu’il a écrit des articles analysant les processus de certains artistes de génie, tels Michel-Ange et Léonard de Vinci.
  
Freud basant son approche sur une triade _ activités inconscientes - symptômes – langage -, il a imaginé que celle-ci se retrouvait dans les processus créatifs. C’est ainsi qu’il a écrit des articles analysant les processus de certains artistes de génie, tels Michel-Ange et Léonard de Vinci.
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Et c’est sur ces articles que Dilts s’est basé pour décoder et modéliser les stratégies de Freud.
  
Et c’est sur ces articles que Robert Dilts  s’est basé pour décoder et modéliser les stratégies de Freud.
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==Macro-stratégie et micro-stratégies de Freud==
  
'''Macro-stratégie'''
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Sa macro-stratégie transparaît dans l’article sur Michel-Ange, car l’analyse qu’en fait Freud porte tant sur l’homme que sur l’artiste que sur le contexte dans lequel il vivait, la Renaissance italienne.
  
Dans l’article sur Michel-Ange, l’analyse que Freud fait de ce dernier est un portrait de l’homme, de l’artiste et du contexte dans lequel il vivait, la Renaissance italienne. Dans cet article c’est donc la macro-stratégie de Freud qui transparaît.
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Tandis que ses micro-stratégies deviennent évidentes alors qu’il s’attache à analyser une œuvre majeure de Michel-Ange : la sculpture de « Moïse ».
  
Micro-stratégies'''Texte gras'''
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[[Robert Dilts]] relève d’ailleurs que les stratégies d’observation et d’interprétation de Freud sont très semblables à celles de Sherlock Holmes, bien que ce dernier s’intéressait au « comment » et Freud aux « quoi » et « pourquoi ». De plus, elles se font sur de multiples niveaux.
  
En complément, ses micro-stratégies deviennent apparentes dans l’analyse qu’il fait sur une seule œuvre de Michel-Ange, qui est une sculpture.
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==Protocole « Macro-stratégie de Freud »==
  
C’est ce que nous allons développer ci-dessous en deux parties.
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# Définir l’espace problème à explorer. Énumérer l’ensemble des éléments et indices qui s’y rapportent. Mettre en exergue les croyances et postulats qui sous-tendent ces derniers. Les remettre en cause, les recadrer.
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# Rechercher les éléments et indices qui ne figurent pas dans l’espace problème. Vérifier si leur intégration le ferait évoluer.
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# Mettre en exergue les caractéristiques de cet espace problème. Prendre en compte les symboles, métaphores et archétypes liés à l’espace problème. En faire émerger de nouveaux.
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# Construire un nouvel ensemble de postulats et croyances à partir de l’intégration de ces différents détails et symboles. Chercher d’autres preuves confirmant ces nouveaux postulats et croyances afin de les ancrer.
  
Protocole « Macro-stratégie de Freud » par Dilts
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===Conclusion sur la macro-stratégie===
  
Étape 1
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En résumé, Freud utilise, dans ses processus mentaux, ses analyses et ses accompagnements, la triade mentionnée en début de page.
  
1. Définir l’espace problème à explorer
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Il y ajoute la capacité – pour lui – et la possibilité - pour ses patients -  d’avoir différents points de vue et différentes positions (cf. pages connexes sous un autre nom certainement – à corriger ici) dans le but de (re)mettre du mouvement dans une triade interne qui s'est sidérée à un certain niveau de l'évolution de la personne en raison de ce qu'elle a vécu.
2. En énumérer l’ensemble des éléments et indices qui s’y rapportent
 
3. Mettre en exergue croyances et postulats décrivant et énumérant ces indices
 
4. Les remettre en cause
 
  
Étape 2
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==Protocole « Ensemble des micro-stratégies de Freud »==
5. Rechercher éléments et indices ne coïncidant pas avec l’espace problème
 
6. Les remettre en cause
 
  
Étape 3
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# S’intéresser à la « structure profonde » sans trop s’attarder à la « [[Structure du langage|structure de surface]] » de l’espace problème en utilisant le [[méta-modèle]]. L’analyser dans son contexte élargi en allant au-delà des interprétations et postulats habituels en [[deuxième position]].
7. Mettre en exergue les caractéristiques de cet espace problème
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# Mettre à jour la suite d’événements ''ce qui s’est passé et pourquoi'', qu’elle soit symbolique ou vécue qui a amené à cet espace problème. Faire émerger les actions (comportement) qui en ont découlé (structure de surface).
8. En faire des liens avec l’inconscient collectif et les archétypes (donc prendre en compte les symboles, métaphores et archétypes
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# Rechercher les détails comportementaux - même infimes ou qui semblent déplacés - n’apparaissant pas dans cet espace problème depuis les première, deuxième et troisième positions. En effet, selon les carnets de Freud et l’analyse qu’en fait Dilts, ce sont ces détails-là qui mettent en exergue les éléments clé des processus psychiques en cours : comment, pourquoi, qui et qui d’autre [[Structure du langage|structure profonde]].
liés à l’espace problème)
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# Évaluer les modifications qui ont été faites – durant les étapes 1 à 3 – au niveau de la structure profonde par l’utilisation des [[niveaux logiques]].
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# Explorer les évolutions que les modifications au niveau de la structure profonde auront apportées à la structure de surface.
  
Étape 4
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===Conclusion sur les micro-stratégies===
9. Construire un nouvel ensemble de postulats et croyances qui expliquent ces anomalies ou en prennent compte
 
10. Chercher d’autres preuves confirmant ces nouveaux postulats et croyances afin de les ancrer.
 
  
'''Conclusion'''
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[[Robert Dilts]] a fait un énorme travail, très détaillé, sur les micro-stratégies de Freud. Dans son ouvrage, il en tire des liens avec différentes techniques PNL (méta-modèle, histoire de vie, etc.)
Pour résumer la conclusion faite par Dilts, Freud utilise, dans ses processi mentaux, ses analyses et ses accompagnements, la triade mentionnée en début de page.
 
  
Il y ajoute la capacité – pour lui – et la possibilité - pour ses patients -  de prendre différents points de vue et différentes positions (cf. pages connexes sous un autre nom certainement – à corriger ici) dans le but de (re)mettre du mouvement dans une triade bloquée à un certain niveau de son évolution.
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==Lire aussi==
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* [[Patterns des génies]]
  
[La suite est en construction sur un fichier Word qui sera bientôt intégré ici]
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{{Référence}}
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[[Catégorie:Pages]][[Catégorie:Techniques]] [[Catégorie:Techniques avancées]] [[Catégorie:Créativité]]

Version actuelle datée du 6 juin 2020 à 10:29

La méta-stratégie de Freud, telle que décrite dans l'ouvrage de Robert Dilts, provient de ses recherches en hypnose, hystérie et langage qu’il a appliquées à son approche psycho-analytique.

Basant son approche sur la triade : activités inconscientes - symptômes – langage, Freud a imaginé que celle-ci se retrouvait dans les processus créatifs. C’est ainsi qu’il a écrit des articles analysant les processus de certains artistes de génie, tels Michel-Ange et Léonard de Vinci.

Et c’est sur ces articles que Dilts s’est basé pour décoder et modéliser les stratégies de Freud.

Macro-stratégie et micro-stratégies de Freud[modifier]

Sa macro-stratégie transparaît dans l’article sur Michel-Ange, car l’analyse qu’en fait Freud porte tant sur l’homme que sur l’artiste que sur le contexte dans lequel il vivait, la Renaissance italienne.

Tandis que ses micro-stratégies deviennent évidentes alors qu’il s’attache à analyser une œuvre majeure de Michel-Ange : la sculpture de « Moïse ».

Robert Dilts relève d’ailleurs que les stratégies d’observation et d’interprétation de Freud sont très semblables à celles de Sherlock Holmes, bien que ce dernier s’intéressait au « comment » et Freud aux « quoi » et « pourquoi ». De plus, elles se font sur de multiples niveaux.

Protocole « Macro-stratégie de Freud »[modifier]

  1. Définir l’espace problème à explorer. Énumérer l’ensemble des éléments et indices qui s’y rapportent. Mettre en exergue les croyances et postulats qui sous-tendent ces derniers. Les remettre en cause, les recadrer.
  2. Rechercher les éléments et indices qui ne figurent pas dans l’espace problème. Vérifier si leur intégration le ferait évoluer.
  3. Mettre en exergue les caractéristiques de cet espace problème. Prendre en compte les symboles, métaphores et archétypes liés à l’espace problème. En faire émerger de nouveaux.
  4. Construire un nouvel ensemble de postulats et croyances à partir de l’intégration de ces différents détails et symboles. Chercher d’autres preuves confirmant ces nouveaux postulats et croyances afin de les ancrer.

Conclusion sur la macro-stratégie[modifier]

En résumé, Freud utilise, dans ses processus mentaux, ses analyses et ses accompagnements, la triade mentionnée en début de page.

Il y ajoute la capacité – pour lui – et la possibilité - pour ses patients - d’avoir différents points de vue et différentes positions (cf. pages connexes sous un autre nom certainement – à corriger ici) dans le but de (re)mettre du mouvement dans une triade interne qui s'est sidérée à un certain niveau de l'évolution de la personne en raison de ce qu'elle a vécu.

Protocole « Ensemble des micro-stratégies de Freud »[modifier]

  1. S’intéresser à la « structure profonde » sans trop s’attarder à la « structure de surface » de l’espace problème en utilisant le méta-modèle. L’analyser dans son contexte élargi en allant au-delà des interprétations et postulats habituels en deuxième position.
  2. Mettre à jour la suite d’événements ce qui s’est passé et pourquoi, qu’elle soit symbolique ou vécue qui a amené à cet espace problème. Faire émerger les actions (comportement) qui en ont découlé (structure de surface).
  3. Rechercher les détails comportementaux - même infimes ou qui semblent déplacés - n’apparaissant pas dans cet espace problème depuis les première, deuxième et troisième positions. En effet, selon les carnets de Freud et l’analyse qu’en fait Dilts, ce sont ces détails-là qui mettent en exergue les éléments clé des processus psychiques en cours : comment, pourquoi, qui et qui d’autre structure profonde.
  4. Évaluer les modifications qui ont été faites – durant les étapes 1 à 3 – au niveau de la structure profonde par l’utilisation des niveaux logiques.
  5. Explorer les évolutions que les modifications au niveau de la structure profonde auront apportées à la structure de surface.

Conclusion sur les micro-stratégies[modifier]

Robert Dilts a fait un énorme travail, très détaillé, sur les micro-stratégies de Freud. Dans son ouvrage, il en tire des liens avec différentes techniques PNL (méta-modèle, histoire de vie, etc.)

Lire aussi[modifier]

Notes et références[modifier]